Recherche de la météorite d’Aiguillon

9 avril 2021 Non Par Brigitte ZANDA

Plus de données et précisons suite aux recherches sur le terrain à Aiguillon. Additif à l’article Bolide du 27 février, 22h43

 

Les recherches ont été organisées par le relais FRIPON/Vigie-Ciel le plus proche d’Aiguillon: l’association À Ciel Ouvert/La Ferme des étoiles dont les membres ont été formés aux protocoles de participation Vigie-Ciel.

Médiateurs, chercheurs, passionnés et curieux se sont retrouvés dans un objectif commun. Pendant une semaine, ils se sont relayés pour parcourir la zone indiquée, interroger les passants, distribuer des tracts, demander des autorisations d’accès aux terrains aux propriétaires et les inviter à participer. La gendarmerie d’Aiguillon, la mairie et les commerçants avaient été également contactés, ainsi que la presse. Tous sont ainsi invités à participer à la recherche  s’ils le souhaitent, en regardant chacun dans son jardin ou lors de balades en campagne. La météorite d’Aiguillon n’a toujours pas été retrouvée, mais cette stratégie a été efficace dans le cas de la météorite de Winchcombe tombée en Angleterre le lendemain de celle d’Aiguillon!


 

 

Les participants avaient été formés à reconnaître les principales caractéristiques des météorites et une Foire aux Questions avait été rédigée à l’intention des habitants et des participants :

1. Pourquoi rechercher les météorites ?

Les météorites sont une précieuse source d’information sur la genèse du Système solaire et l’évolution des corps planétaires. Chaque nouvelle météorite peut être une nouvelle fenêtre sur un lieu et un moment du Système solaire, voire même plusieurs lieux, plusieurs moments car leur histoire est très longue.
La Terre a fondu après sa formation et a ainsi perdu la mémoire de ses origines. C’est grâce aux météorites dites « primitives » (ou chondrites) provenant de corps planétaires qui n’ont pas fondu que l’on connaît l’âge du Système solaire. Les météorites provenant de corps planétaires fondus nous renseignent plutôt sur la structure interne des planètes.

     

2. Comment reconnaît-on une météorite fraîchement tombée ?

 

À la fine pellicule noire qui la recouvre (la croûte de fusion, témoin de sa traversée de l’atmosphère) et qui, lorsqu’elle est cassée montre un intérieur différent (souvent gris clair) ; à ses formes d‘objet cassé (faces planes faisant des angles marqués) ; au lissage de sa surface (arêtes souvent émoussées) ; à la présence fréquente de métal (qui peut rouiller et tacher la roche de marron).

 

 

 

 3. Pourquoi est-il important de retrouver une météorite « fraîchement tombée » ?

Lorsqu’une météorite séjourne au sol, elle va être soumise aux intempéries qui vont peu à peu l’altérer. Le principal danger est l’eau qui s’infiltre entre les grains minéraux qui constituent la roche et réagit avec eux. Elle rouille notamment le métal, ce qui tache rapidement la roche, et réagit également avec les autres minéraux (sulfures et silicates). De nouveaux minéraux sont alors formés, qui oblitèrent peu à peu les messages scientifiques portés par la roche, un peu comme un intrus qui viendrait déplacer les objets sur une scène de crime avant l’intervention des enquêteurs. Dans nos pays tempérés, l’eau est abondante et les pluies sont chargées d’acide, ce qui augmente leur pouvoir corrosif. Au bout de quelques années, la roche rouillée devient méconnaissable. Les météorites se conservent mieux dans les déserts arides : Atacama, Sahara et même Antarctique, où des collectes systématiques sont organisées par des scientifiques.

 

 

 

 

4. Comment sait-on qu’une météorite est tombée ?

Il existe deux très bonnes sources d’information pour cela :

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Carte des témoins du bolide du 27 février 2021, 21h 43min TU et de la trajectoire déduite de leurs rapports d’observations. Crédit : IMO/Vigie-Ciel

La première source d’information est constituée par les rapports des témoins oculaires. Ils sont résumés dans cette image, où chaque « personnage » représente une observation rapportée, la couleur du support des personnages indique l’expérience de l’observateur telle que rapportée (la couleur verte correspond aux observateurs expérimentés).  L’image dans l’encadré représente la densité des observateurs ainsi qu’une estimation de la projection sur le sol de la trajectoire du bolide.  Sous une forme ou une autre, ce type d’analyse a été utilisé à de nombreuses reprises pour trouver des météorites à divers endroits dans le monde.

La deuxième source d’information est constituée par les caméras spécialisées dans l’observation des bolides.  L’analyse ci-contre provient de neuf caméras  FRIPON/Vigie-Ciel  (La partie Française du réseau FRIPON) qui ont détecté l’événement. La partie lumineuse de la rentrée atmosphérique a ainsi pu être reconstituée avec une précision de quelques dizaines de mètres. Il est ensuite de remonter dans le passé pour connaitre son orbite, ou dans le futur pour calculer sa zone de chute.

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Trajectoire du bolide du 27 février 2021, 21h 43min TU déduite des caméras FRIPON. Crédit : FRIPON/Vigie-Ciel

Les calculs effectués par l’équipe FRIPON/Vigie-Ciel ont montré que l’objet qui a provoqué le bolide du 27 février 2021 à 21h43m UTC avait en partie survécu à son entrée dans l’atmosphère. Les paramètres de cet événement sont les suivants : (i) vitesse initiale de 21.5 km/s, (ii) vitesse finale de 3.3 km/s et (iii) altitude finale de 23.5 km. Ces paramètres sont parfaitement compatibles avec ceux qui sont nécessaires à la survie d’une météorite et qui sont rappelés sur la figure ci-dessous. Nos calculs évaluent la masse initiale de l’objet à 500 g et la masse finale de la météorite à 150 g. Les données brutes ont également été traitées par notre collègue canadien Denis Vida (de l’Université de Western Ontario). Il trouve pour la masse finale un intervalle plus grand mais comparable : entre 50 et 500g.

Schéma représentant l’entrée atmosphérique d’un météoroïde dans l’atmosphère terrestre et les paramètres nécessaires pour la survie d’une météorite : (i) une vitesse initiale faible (< 25 km/s) , (ii) une vitesse finale faible ( < 8 km/s) et enfin (iii) une altitude finale du vol brillant inférieure à 30 km. @ FRIPON / Vigie-Ciel

 

 

5. Comment sait-on où est tombée la météorite ?

Les mesures des caméras FRIPON ont permis d’obtenir la position du dernier point visible de la trajectoire avec une précision de 20 m. Pour définir la zone de chute il faut encore calculer le « vol sombre » de la météorite jusqu’au sol. Pour cela nous utilisons les données météorologiques d’Aiguillon au moment de la chute et nous intégrons sa trajectoire de chute libre. Si la météorite était de forme sphérique avec une masse connue, il serait possible de connaitre la zone de chute avec la même précision de quelques dizaines de mètres que celle de la trajectoire brillante. Ce n’est malheureusement pas le cas… Comme souvent en astrophysique, il est nécessaire d’avoir recours à une approximation : on utilise une forme sphérique et on utilise différentes masses pour les calculs. À l’heure actuelle, ces calculs ne tiennent pas compte d’une possible fragmentation de la roche, alors même que la courbe de lumière présente des sursauts qui suggèrent que cela a été le cas. Les calculs portent sur la plus grosse masse uniquement, alors que d’autres fragments plus petits doivent être présents.  Il est donc nécessaire  de faire les calculs de chute libre pour plusieurs masses variant de 500g à 50g.

 

Intensité lumineuse du bolide d’Aiguillon mesurée par l’ensemble des 9 caméras FRIPON. On remarque plusieurs sursauts de luminosité à 70 et 65 km d’altitude provoqués par une fragmentation. Il y en a sans doute d’autres plus bas également,  mais le plateau des courbes indique que les caméras sont saturées et ne peuvent plus donner d’indication fiable. Sur certaines caméras on voit que le bolide était plus brillant que la Lune, la magnitude maximale était donc d’au moins -13. @ FRIPON/Vigie-Ciel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ci-dessus (à droite) la carte de la zone concernée – remise à jour par rapport à celle de l’article précédent pour tenir compte de résultats obtenus par des méthodes de calcul différentes et des incertitudes liées aux différents modèles utilisés. La flèche orange représente la zone centrale issue du calcul du vol sombre avec la direction de la météorite qui venait du sud vers le nord. Les plus grosses masses étant moins freinées par l’atmosphère que les plus petites, les fragments ont tendance à se répartir sur une ligne. Dans le cas présent, cette ligne va du sud (petites masses) au nord (grands masses). C’est ce que l’on appelle la « ligne centrale de chute », ligne à laquelle une incertitude latérale de 1 km a été ajoutée pour tenir compte de notre méconnaissance de la forme de la météorite qui peut « planer » de part et d’autre de cette ligne,  cela nous permet de tracer une « ellipse » de chute.  L’évaluation de cette incertitude repose sur l’expérience acquise lors  de chutes précédentes mais on ne peut pas exclure que des fragments soient tombés en dehors de la zone. Cette zone de chute est donc à utiliser avec précaution. Nous recommandons ainsi à toutes les personnes de la région d’Aiguillon à faire attention lors de leur déplacements à la présence de pierres noires posées sur le sol, même si elles se trouvent en dehors de l’ellipse de chute. Ces pierres sont délicatement posées sur le sol juste après leur chute, ce qui est dû à leur faible vitesse lorsqu’elles atteignent le sol en « chute libre » (~200 km/h).  Les pierres ont ainsi tendance à rebondir sur le sol sans s’enterrer : contrairement à une croyance commune, les météorites ne se retrouvent pas au fond d’un cratère ! @FRIPON/Vigie-Ciel

 

6. J’ai trouvé une pierre intrigante. C’est peut-être une météorite.  Que dois-je en faire ?

Si vous pensez que cette roche a atterri le samedi 27 février 2021 au soir et que vous vous trouvez quelque part à l’est d’Aiguillon dans le Lot-et-Garonne, envoyez-nous en quelques photos. Envoyez-nous aussi une photo de l’endroit où vous l’avez trouvée et son emplacement déterminé à l’aide du GPS de votre téléphone si possible. N’utilisez pas d’aimant sur la roche et, si vous le pouvez, évitez de la toucher avec vos mains. Si possible, ramassez-la dans un sac en plastique propre ou dans du papier d’aluminium propre.

Si vous avez trouvé une roche intrigante et présentant les caractéristiques décrites ci-dessus avant le soir du samedi 27 février, ou si elle ne vient pas du voisinage d’Aiguillon, consultez le site du Muséum national d’Histoire naturelle : https://www.mnhn.fr/fr/recherche-expertise/expertiser-meteorite.

 

7. Comment puis-je signaler le prochain bolide brillant, ou celui que je viens de voir ?

Pour signaler des observations, veuillez utiliser ce formulaire : https://vigie-ciel.imo.net/. Il est important pour nous de rassembler autant de témoignages que possible, et c’est aussi là que vous pourrez voir les autres témoignages, les vidéos et les photos de l’événement récemment mises en ligne. 

Pour savoir où votre rapport aboutira, consultez les rapports rassemblés lors de l’événement du 27 février : https://vigie-ciel.imo.net/members/imo_view/event/2021/1178.

 

8. Je l’ai vu atterrir près d’ici. Cela ne correspond pas à ce que vous me dites.

Effectivement ! Vous avez eu cette impression !  Et c’est exactement ce que les gens rapportent sur les bolides vraiment brillants depuis de nombreuses années, vous êtes donc en bonne compagnie !  Ce qui se passe en fait : les bolides se déplacent extrêmement vite, et celui-ci a frappé l’atmosphère à une vitesse de l’ordre de 70 000 kilomètres par heure.  Comme nous ne sommes pas habitués à voir des objets se déplacer aussi vite (environ 20 fois la vitesse d’une balle de fusil), nous les considérons comme petits et proches plutôt qu’énormes et lointains. Lorsque celui-ci a cessé de briller, il se trouvait en fait à plus de 20 km d’altitude et il a continué sa course.  Cependant, on aurait dit qu’il avait atterri derrière la maison d’à côté, ou derrière des arbres. Cette illusion est usuelle pour les bolides les plus brillants. Vous avez été incroyablement chanceux de voir un événement rare. 

 

 9. Est-ce que c’est dangereux ?

La grande majorité des météorites sont ralenties par l’atmosphère et tombent à la vitesse de chute libre (environ 200km/h). Cela reste rapide et il ne ferait pas bon entrer en collision avec un pavé… En pratique, seules deux personnes à notre connaissance ont été heurtées par une météorite et une seule a été blessée (Ann Hodges à Sylacauga – Alabama en 1954).

Mais les météorites de grande taille peuvent engendrer une onde de choc dans l’atmosphère qui se propage au sol telle une explosion. C’est ce qui s’est passé à Tchéliabinsk en Russie en février 2013. L’onde de choc est arrivée au sol environ une minute après le passage du bolide et a soufflé plus de la moitié des vitres de la ville. Malheur à ceux qui étaient encore à leur fenêtre ! Ils auraient été mieux avisés de se cacher au centre des bâtiments, voire même de sortir en plein air.

Enfin, les météorites très grosses et faites d’un matériau compact peuvent engendrer des cratères d’impact, c’est-à-dire des cavités de grande taille (environ 20 fois plus que la météorite elle-même), soufflées par l’énergie qu’elle véhicule en raison de sa vitesse. Ce phénomène est, heureusement extrêmement rare… De nombreux cratères d’impact, témoins de chutes passées de corps extraterrestres restent encore à découvrir, vous pouvez participer à leur identification, c’est un autre volet du projet de sciences participatives Vigie-Ciel : https://www.vigie-cratere.org/.

Une fois au sol, la météorite ne présente plus aucun danger. Elle est simplement (très) froide (à la température d’un congélateur) et se réchauffe rapidement. Elle n’est pas plus radioactive qu’un granite terrestre.

 

 10. Vous n’allez pas la trouver ! Pourquoi n’utilisez-vous pas de détecteurs de métaux ?

Il est clair que nous ne trouverons pas toutes les météorites dont la chute a été observée : certaines sont petites et tombent dans des endroits inaccessibles. Mais au XIXe siècle en France, les citoyens n’ont pas retrouvé moins de 45 météorites, soit près d’une tous les deux ans ! Un coup de chance est donc toujours possible et mieux les campagnes de recherche sont organisées et plus nous mettons de chances de notre côté…

L’utilisation d’un détecteur de métal est strictement réglementée en France – notamment, il est interdit de creuser et d’utiliser les détecteurs sur des terrains susceptibles d’être des zones archéologiques. D’ailleurs, dans la plupart des cas, ils ne sont pas utiles. La météorite fraîchement tombée est simplement posée sur le sol, tout au plus enfoncée de quelques centimètres si le terrain est meuble. Une inspection visuelle est souvent beaucoup plus efficace. Si l’utilisation d’un détecteur de métal s’avère utile, et les conditions favorables, une demande d’autorisation sera déposée auprès de la DRAC de la région concernée par la coordination nationale de Vigie-Ciel. La zone et la durée de prospection seront strictement définies.

 

 11. Comment puis-je participer ?

Vous souhaitez participer à une campagne de recherches sur le terrain ? Rendez-vous sur le site https://www.vigie-ciel.org/ pour suivre notre actualité. Les campagnes de recherche de météorites sont organisées par les équipes de nos relais (http://www.fermedesetoiles.fr/ pour la chute du 27 février 2021) et elles concernent en premier lieu les habitants de la zone qui sont invités à regarder sur leurs terrains.

De petits groupes de chercheurs sont aussi invités à participer à des recherches organisées de manière ponctuelle. Pour en faire partie, inscrivez-vous sur vigie-ciel.org. Nous vous remercions de ne pas vous rendre sur place si vous n’avez pas été contacté par l’équipe. Les conditions sanitaires nous invitent à éviter les rassemblements et les propriétés privées doivent absolument être respectées.

Il existe d’autres manières de participer au projet scientifique Vigie-Ciel : en déclarant les bolides que vous observez (voir point n°7), ou en recherchant sur des images satellitaires les traces des impacts du passé en vous connectant sur https://www.vigie-cratere.org/.

 

 12. Qu’est-ce que ça vaut ?

Issues de l’espace, les météorites sont le patrimoine de tous et leur valeur est avant tout scientifique ! Il est vrai qu’il existe un « marché » des météorites et que certaines, exceptionnelles, atteignent des prix élevés, mais ces prix résultent avant tout de leur valeur scientifique et de leur rareté, évaluées par les spécialistes. Toute nouvelle météorite peut être une source d’information scientifique irremplaçable et il est essentiel qu’elle puisse être étudiée. Le Comité de Nomenclature de la Meteoritical Society a pour objectif de répertorier toutes les météorites qui sont retrouvées sur Terre.

Dans l’idéal, un fragment au moins de chaque objet est conservé dans une structure spécialisée (typiquement les Muséums d’Histoire naturelle). En France, le Muséum national d’Histoire naturelle héberge la collection nationale de météorites. Ces échantillons sont mis à disposition des chercheurs (en quantités infimes lorsqu’il s’agit d’études dites « destructrices » – cela est décidé par un comité scientifique). C’est ainsi que, près de 160 ans après sa chute, la météorite d’Orgueil, tombée dans le Tarn-et-Garonne en 1864 (et dont des fragments sont conservés notamment au Muséum de Montauban, au Muséum de Toulouse et au Muséum national d’Histoire naturelle) est encore aujourd’hui l’une des roches les plus étudiées au monde.

 
 
13.
Ça tombe souvent ?

On estime qu’il tombe en moyenne quelques météorites par an que l’on est susceptible de retrouver en France – c’est l’un des objectifs du réseau de caméras FRIPON que de préciser cette estimation. En France, on connait 65 météorites dont la chute a été observée ou qui ont été découvertes fortuitement très peu de temps après leur chute… mais c’est seulement depuis le début du XIXe siècle que le phénomène est bien connu.

Dans la région proche d’Aiguillon, on citera la chute de Barbotan en 1790, celle du Temple-sur-Lot / Monclar d’Agenais en 1814 (cette météorite est conservée sous le nom de « météorite d’Agen »), celle de Galapian en 1826 et celle de Marmande en 1848.

 

 14. Comment sont sélectionnée les structures qui animent les recherches sur le terrain ?

L’Association A Ciel Ouvert, est membre du réseau FRIPON/Vigie-Ciel depuis le départ (2014). Elle est spécialisée dans la médiation scientifique autour de l’astronomie et des météorites et est le relais le plus proche du point d’impact. Elle est donc en charge de cette opération avec plusieurs de ses membres qui ont été formés aux protocoles Vigie-Ciel.

A Ciel Ouvert héberge une des 23 mallettes pédagogiques qui ont été réparties partout en France dans le cadre de Vigie-Ciel et organise des formations à destination du public sur les thèmes scientifiques du projet (météores, météorites et cratères d’impact). L’association participe à l’organisation du Festival d’Astronomie de Fleurance, une occasion d’en apprendre plus sur l’astronomie et les météorites et de rencontrer des membres du projet FRIPON/Vigie-Ciel